Les bruits empoisonnent nos relations avec notre entourage. Ils nuisent à notre propre santé et à ceux qui nous sont proches, nous nous devons donc de nous protéger. Heureusement que des solutions sont mis au point à ce jour notamment : le diagnostic acoustique.
Une nécessité d’ordre social
Fêter à haute volume son anniversaire sans déranger les voisins, s’éclater à fond en famille ou entre amis sans nuire aux autres, ou encore faire le plein succès de son business de distractions musicales sans affecter les entourages. Tout ça peut désormais se régler à coup de mains d’experts !
Dans notre environnement actuel où la cohabitation devient de plus en plus délicate et qu’aucun ne veut être victime de perturbations sonores engendrées par de nombreux facteurs, le diagnostic acoustique est un chemin idéal qui compile à la fois harmonie sociale et tapage à volonté. Il consiste en effet à une étude permettant de vérifier les niveaux sonores de son habitation, menée par des professionnels qualifiés dotés d’un savoir-faire technique spécifique en science sonore.
Le but est de faire un bilan complet des bruits des logements, que ce soit les bruits venant de l’extérieur, les bruits qui circulent à travers les murs séparateurs ou entre les étages ou les bruits qui peuvent être transmis de l’intérieur du l’habitation afin de les isoler et d’éviter la nuisance sonore. Ces bruits sont perceptibles sur plusieurs niveaux appelés les intensités du bruit, qui sont mesurés par une échelle de référence allant de 10 à 130 décibels, qui varie en fonction de la nature du bruit.
Des procédés normalisés
L’étude acoustique du logement s’étale en plusieurs étapes bien distinctes :
- Identification des bruits et la détection de ses sources
- Détection du chemin parcouru par les ondes portatives de sons.
- Évaluation de l’intensité des vibrations sonores selon les normes acceptables
- Définir le niveau de résistance des parois à l’intérieur de la propriété étudiée
Les bruits peuvent être de nature variée et peuvent provenir des sources différentes, internes qu’externes, comme les courants d’air, les bruits d’impacts pluviaux, les vibrations issues des grands travaux etc. Une fois les bruits sont identifiés et leur source repérée, le diagnostic acoustique indique le cheminement des bruits lors de sa diffusion sur la base de tests de mesures normalisés avec des microphones. Non seulement il permet de tracer le chemin emprunté par les vibrations, mais il en évalue l’intensité qui est mesurée avec précision évalue également la qualité des parois existant dans le logement étudié afin d’en tirer les capacités de résistance aux propagations vibratoires.
La réalisation de ces étapes permettent ensuite à l’acousticien expert de préconiser les dispositifs de réduction des pollutions sonores dont éventuellement l’isolation acoustique respectant les exigences minimales d’isolation phonique au niveau des bâtiments d’habitations communes.
Un véritable atout juridique
Bien que la pollution sonore soit parmi les problèmes les plus dénoncés en France, la réglementation en vigueur inhérente à cela n’a été imposé qu’en 1994, pour gérer le respect d’exigences minimales en ce qui concerne l’isolation acoustique. Cette dernière n’est devenue obligatoire qu’en 2017 pour les zones particulièrement exposées au bruit
Les bruits ont depuis toujours été une source de conflit avec nos voisins et les autres personnes de notre entourage. Faire un diagnostic acoustique peut être l’antidote aux maux de notre société. Même s’il ne peut être établi qu’après plusieurs étapes, mais aussi par l’intervention d’experts, la santé de notre corps et celui de notre cercle relationnel est d’autant plus important. En outre, qu’il soit facultatif ou obligatoire, il peut représenter un réel avantage même en l’absence de problèmes clairement identifiés.